Une installation en collaboration avec Gijs de Heij, à l’invitation de Sofiane Laghouati, curateur de ‘Bye Bye Future!’ au Musée Royal de Mariemont.
Quels poèmes aimeriez-vous inclure dans l’anthologie de demain ? Cette installation vous permet de générer des sonnets qui mettent en avant la nature ou plutôt la technique, ou ni l’un ni l’autre. Un poète artificiel travaillera pour vous. Si vous êtes satisfait.e du résultat, vous pouvez également imprimer le sonnet et l’apporter chez vous.
Inspiration
Chacun de nous est conjointement responsable des images de l’avenir qui façonneront le monde de demain. Une Anthologie en tient compte. Tout comme les artistes humains, cette intelligence artificielle s’est inspirée d’autres auteurs. Il part de Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau, pour écrire de nouveaux sonnets par la substitution des substantifs, dans le respect du mètre et de la rime. Mais bien sûr, il fait des erreurs.
Sources
Afin d’apprendre un champ sémantique de mots liés à la nature ou à la technologie, le poète artificiel a lu environ 1400 romans d’une centaine d’auteurs de science-fiction et d’histoires fantastiques, dont des noms connus comme Jules Verne, Guy de Maupassant, Isaac Asimov, Philip K. Dick, Ursula K. Le Guin, mais aussi d’auteurs contemporains comme Anne Rice, Haruki Murakami, William Gibson et Iain Banks.
Méthodes
Le poète artificiel a analysé les romans à l’aide d’un réseau de neurones qui calcule le contexte linguïstique de mots dans un espace multidimensionnel. Il s’est ensuite appuyé sur Lexique, un corpus de phonèmes, de genre et de nombre de syllabes développé par Boris New et Christophe Pallier de l’Université de Savoie Mont Blanc. Enfin, Une Anthologie rend le poème physique grâce à Plotto, un traceur à plume.
Sources: https://gitlab.constantvzw.org/algolit/mariemont
Remerciements à Sofiane Laghouati, Le Musée Royal de Mariemont, Christophe Pallier, Antoine Amarilli, Open Source Publishing & Constant.